Pour Yvana Labouba, la culture va au-delà du plaisir et du loisir. Arrivée au Québec il y a près de 20 ans, elle considère que l’intérêt pour la culture de son pays d’accueil est tout simplement essentiel. « Pour moi, c’est un incontournable pour une intégration réussie », dit-elle.

Son remède culturel? Danser en famille sur la musique d’ici et d’ailleurs – la musique française, africaine, européenne ou encore américaine. C’est sans oublier celle de l’artiste préférée des filles d’Yvana, Cœur de pirate!

Ce temps de qualité en famille agit également comme un mariage entre la culture d’ici et celle de son pays natal, le Gabon, en Afrique centrale.

« Ça fait un beau parallèle avec ma culture d’origine. En Afrique, on pleure et on rit en chantant et en dansant, donc ça me ramène à mes origines et ça me permet de les partager avec mes filles. »

Par-dessous tout, ce remède culturel est un moment pour se déconnecter, être dans une bulle et s’imprégner de la musique. « On peut lâcher son fou », résume Yvana. En ces temps de pandémie, Yvana et sa famille ont d’autant plus besoin de ce temps passé ensemble pour prendre une pause du quotidien et découvrir de nouveaux artistes.

Que ce soit en jouant à Just dance ou en imitant les mouvements de danseurs dans des vidéoclips, la danse permet à la famille d’Yvana de bouger au rythme de tout type de musique. « C’est un moment où il n’y a rien d’autre qui se passe, où on est imprégnés de positif », explique-t-elle.

Finalement, la culture est synonyme d’échanges et de partage pour Yvana. « La culture, c’est une grande ouverture d’esprit, dit-elle. C’est de découvrir l’autre, c’est d’apprendre le vivre-ensemble, qui est la base de nos sociétés modernes…Pour moi, c’est primordial. »