Crédit photo : Éric Massicotte
Le temps des Fêtes approche à grands pas, et Culture 3R en a profité pour interroger des artistes en arts visuels qui présentent ou auront le plaisir de présenter leurs expositions dans nos espaces au cours des prochains mois !
Cette semaine c’est l’artiste Gabriel Mondor qui répond à notre courrier des fêtes. Artiste de la relève, il a participé à plusieurs expositions internationales, notamment à la 12e édition de la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières où il a remporté le Prix Loto-Québec de l’artiste de la relève. Dans sa nouvelle exposition Brûlures abstraites, il explore la relation personnelle que nous entretenons avec la possession physique d’une œuvre d’art à l’ère de la culture de consommation numérique.
Q : Quel menu représente ton classique incontournable pour le jour de Noël ?
R : Pour moi, plus y’a de diversité, plus je suis heureux : de la coquille St-Jacques à la tourtière, en passant par un bon ragoût et de la salade César ! Par contre, le critère le plus important : il faut qu’il y ait plus de desserts que plats principaux.
Q : De toute ta vie, quel est le cadeau de Noël le plus surprenant que tu aies reçu ?
R : Un lit de camp pour pouvoir faire un petit somme lorsque les journées à l’atelier s’étirent tard dans la nuit !
Q : Est-ce qu’il y a une activité hivernale qui fait partie de ta tradition du temps des fêtes ?
R : Oh, il y en a beaucoup ! Ayant grandi sur une ferme, moi et mes frères avions beaucoup d’espace pour jouer dehors : patiner sur la rivière, faire des forts et se faire traîner en planche à neige par la vieille motoneige familiale fait partie de mes plus doux souvenirs !
Q : Côté cinéma des fêtes, quel est ton classique indétrônable, celui que tu regardes chaque année ?
R : Ciné-cadeaux, c’est non-négociable ! Si j’avais à en choisir un dans la programmation, je dirais Les douze travaux d’Astérix.
Q : Si tu étais responsable de créer une nouvelle tradition du temps des fêtes, quelle serait ta proposition?
R : Je crois que je ferais des genres de party de maison, mais où le tiers des convives sont des personnes que nous ne connaissons pas. Je crois que ça créerait un contexte d’ouverture à autrui qui ferait du bien à notre société. C’est un peu comme à l’époque de mes grands-parents où ils avaient la tradition d’inviter des personnes seules à venir fêter Noël avec la famille en sortant de la messe de minuit.
Découvrez l’exposition de Gabriel Mondor, Brûlures abstraites à l’Espace Pauline-Julien jusqu’au 26 janvier 2025.