Pelures s’articule autour des concepts de prolifération, de proximité et de toxicité. Les mangues, réunies dans des paniers rendant la proximité inévitable, sont perméables à la moisissure qui grandit sur leurs consœurs. Ainsi, la moisissure finit par gagner toutes les mangues. C’est pareil pour les individus de toutes les espèces, dont les humains: nous prenons malgré nous les traits de ceux qui nous entourent, et la toxicité est parfois inévitable dans un contexte de proximité, serré ou pas.

D’un autre côté, Pelures, c’est aussi une observation fascinée et une incarnation stylisée de l’aspect cyclique de la vie et de la nature: les fruits pourrissent, retournent à la terre, puis enrichissent cette dernière, d’où renaîtront d’autres arbres à fruits, qui, si oubliés dans un arbre ou dans un panier à fruits, pourriront à leur tour…