Gravée sur des tablettes d’argile, l’Épopée de Gilgamesh est la première histoire écrite de l’humanité. Une histoire de cœur, de courage et d’humilité. Dans une esthétique presque radiophonique, trois conteurs lui redonnent vie. Leurs voix s’élèvent, se superposent, se coupent, dessinent des paysages. Ainsi s’entrelacent le moderne et l’archaïque, le profane et le sacré.
En abordant l’Épopée de Gilgamesh, je ne voulais pas être seule à raconter cette histoire, car elle parle du « nous » : hommes, femmes, riches, pauvres, Orientaux, Occidentaux, qui un jour serons tous réunis dans les bras de la Mort. Je voulais entendre des voix d’hommes, du mordant, de la sensibilité, de la musicalité. C’est ce que j’ai trouvé auprès de Franck Sylvestre et Jean-Sébastien Bernard. J’avais maintenant un chœur, un Sacré chœur de Gilgamesh !
L’Épopée de Gilgamesh est une œuvre forte, une œuvre phare, qui encore aujourd’hui impressionne nos contemporains par sa pertinence intemporelle. Qui plus est, alors même que nous accueillons ici des milliers de réfugiés syriens fuyant l’horreur de la guerre, l’appropriation et la valorisation de ce récit antique nous permettent en quelque sorte de boucler une boucle en évoquant notre humanité commune, la même humanité qu’au temps de Gilgamesh.
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